mercredi 16 janvier 2008

Pas JDMP (je préviens)


Oui, parce que je sais très bien que tout ce qui vous intéresse ici, se sont les gribouillages 'toshopés de JR.
Sauf que bon.
Assez de jeux puérils (qu'en plus un tiers de notre lectorat -GreatMonkey- ne comprend même pas), la jalousie me pousse à intervenir et à digresser encore longuement, dans des phrases sans queue ni tête totalement inutiles.

Parlons donc de restauration rapide.

Car il m'arrive, comme tout un chacun, (avouez-le) de me fourvoyer dans ces antres de la malbouffe, de l'exploitation et du sol qui colle. Lieux qui sont d'une tristesse infinie et d'une décoration du plus mauvais goût. Mais où les employés possèdent des prénoms plutôt étrange. L'autre jour, (j'y étais à une heure où l'établissement est désert afin de ne pas être reconnu) j'ai entendu une caissière lancer vers la cuisine un : "Merci Bacon !"

...

Les parents font vraiment n'importe quoi de nos jours!
Encore un père peu imaginatif qui a donné à son enfant le prénom de la première chose qui lui est passé devant les yeux à la mairie (ce devait être pendant la pause déjeuner de l'employé municipal, à moins que ce dernier ne rentrait de vacances particulièrement ensoleillées).
Un argument de plus pour les opposants de la totale liberté dans le choix des prénoms. On pensait qu'après Mégane Renault les gens se serai calmés... Et bien non, il y a eu Clintie (en hommage au célèbre acteur Clintie Swood, véridique), Surie (fille de Tom Cruise), Carla, Lourdes (fille de Madonna), Quitterie, Shilol Nouvel (fille de Bratt Pit et Angelina Jolie), Gudulle, Mercedes, etc. Et Bacon.

A moins qu'il ne s'agisse d'une coutume à l'entrée dans cette grande famille de la restauration rapide. L'adoubement est peut-être revenu à la mode et le manager rebaptise ses nouvelles recrues, après leur avoir tapoté les épaules avec une frite géante : "Dorénavant, tu seras... Grand Coca !" Sous les applaudissements de ses coéquipiers et une pluie de serviettes en papiers.

Mais les patrons de Quick et Mac Do, n'irai tout de même pas impersonnaliser les relations dans leurs entreprises au point de demander aux employés de s'appeler ainsi... En même temps, tout est plus facile chez Mac Donald, même la mémorisation des prénoms !




PS : A ma droite, pleins de nouvelles choses dans les liens. Plongez-y donc, je suis sur que vous y trouverez de quoi flinguer vos RTT. Et n'oubliez pas sur le site de PRUN' le podcast des sublimes émissions : Coton Tige (le bébé de JR), Eclectron Libre (avec un peu de moi dedans, le lundi) et Truckult (la meilleure émission culturelle du PRF, Paysage Radiophonique Français. Avec moi dedans et autour).



ARPION : Pied. Ex : chelinguer ou bien taper des arpions : sentir mauvais des pieds.

6 commentaires:

JR a dit…

J'avoue... Derrière JR se cache mon vrai prénom, Jambon Rosbeef. Dur à porter à l'école ou avec des amis végétariens, qui ne le sont plus (mes amis, pas végétariens).

Sinon, vachement bien Fernand l'Ours!

Anonyme a dit…

En toute bonne étudiante en quête de mitraille pendant ses vacances scolaires, j'ai eu l'immense privilège (réservé à si peu d'entre nous), d'entrer dans le bataillon de la frite de Mister McDo, le Bienfaiteur Bienheureux du peuple du Monde. J'ai moi z'aussi eu la curieuse surprise d'entendre le mec placé derrière le bin (c'est le poste clé, celui qui finit d'empiler steak, salade et mayo et qui fourre tout ça dans les petites boîtes. En plus il doit mettre l'étiquette qui permet de savoir si le sandwich a passé 7 minutes dans le fameux bin, durée après laquelle il doit être jeté parce que des vers ont déjà englouti la moitié du sandwich. Véridique. Enfin je sais plus si c'est 7 ou 9 minutes), donc ce haut responsable était appelé "Jean Dead" par toute la communauté. Je me suis toujours demandée si c'était une façon de lui faire comprendre qu'il allait bientôt finir dans la machine à produire du steak haché... [A mois qu'il ne s'agisse de "Jean-Déd", surnom attribué au porteur du doux prénom "Jean-Dédé". Si, ça existe ! Enfin, peut-être.. Ou Jean-Derrick, y a des fans partout.]

Korril a dit…

Aaaaah, les anciens de mac do !
C'ets les pires ! C'est par exemple un calvaire d'aller y manger avec notre très cher Zénon, ancien cuisinier de choc en casquette M. Il est tout bonnement insuportable, disserte sur les engins de ménage, nous décrypte les invectivations venant des cuisines. Et, selon son humeur, commande le menu le plus facile pour ses ex-coéquipier (auquel cas, nous nous faisons engueulés : trop lents, trop chiants), ou il prend un plaisir pervers à prendre le plus difficile (macfish supplément salade pas ex).
Un calvaire...

J'espère que ce n'est pas la même pour toi titia, sinon tu perdrais des points dans mon classement des personnalités virtuelles que j'aimerai rencontrer (pour l'instant, tu es quand même devant le renard de firefox et Gordon de l'université)

Anonyme a dit…

Hoho, sont-ce des avances ?!

Plus de McDo pour moi en tout cas. C'est bien une fois, comme ça, pour voir et gagner un peu de monnaie, mais ça suffit. Enfin ça dépanne toujours en job étudiant et l'ambiance est généralement assez bonne. Sauf quand tu dois bosser sous les ordres d'un manager au cerveau rempli de bouillie de frites.

Mince alors, ça me donne faim... C'est grave Docteur ?

Korril a dit…

A mon avis, ce qui est grave c'est de chercher un docteur parmis les G.E...

Anonyme a dit…

Pour comprendre le MCDO, à mon avis une résurgence des villages people, leur dernier titre, un héritage pour l'hulmanité quoi!
Il faut lire le sigle pour mieux comprendre :
M pour Money
C pour Cash
D pour Dirty dancing
O pour Orignial food (oui les américains on une cuisine traditionnelle exportable...)

D'un autre côté, on peut voir ces révélations sur MCDO comme un mouvement de résistance à l'oppresseur WASP (pour guêpe). Se surnomer par l'aliment que l'on va servir (son totem) est une expérience chamanique inspiré par leurs ancêtres amérindiens. En gros, le salarié de MCDO doit faire corps avec son dwich et accessoirement accepter d'être mal payé.

Si vous voulez d'autres explications sur le monde merveilleux du management, n'héistez pas, je suis un spécialiste émérite du comment ça marche pour arriver jusqu'à votre compte en banque (enfin ensortir l'argent surtout!)