samedi 31 mars 2007

Sauvons les cotes des collines bretonnes...


Après l'Amoco Cadiz et l'Erika, les routiers ont décidé de réagir. En témoigne ce cliché pris sur une route française. Ce camion annonce la couleur : "Chivite". Si vite d'ailleurs que nous n'aurons pas le temps de le voir à l'oeuvre. Le résultat ? des milliers de hérissons englués et à l'agonie.
Non au dégazage routier !

HippoGondryAque

Oui ce jeux de mot est minable, tout le monde n'a pas la classe d'un Zénon ou d'un Didier Gustin...
Toujours est-il que Gondry, lui est génial. Et s'il n'était pas aussi outrageusement hétérosexuel, je crois que je le demanderais en mariage.
Le bonhomme a pondu ces petites merveilles




Autre merveille à son actif (en plus de tous ses flims): Block Party, un documentaire passionnant et très drôle, qui est passé à Nantes dans le cadre de la super soirée A World of Music !

Que de superlatifs dans ce post! Promis, la prochaine fois je vous parle de mes furoncles...

ACCUS (recharger les accus) : Remplir les verres pour une seconde tournée. On dit aussi : "Rechargez les wagonnets" ou "Remettez-nous ça"

mercredi 28 mars 2007

Le monde à l'envers

Un homme se fait tabasser par la police à 16 h 30 à la gare du Nord. Le lendemain, magie!, les policiers manifestent contre la montée de la violence...

Qui sème le vent...

mardi 27 mars 2007

Le Troisième Sexe



Faudrait quand même que les journalistes se mettent au diapason des progrès sociaux, notamment concernant la place des femmes dans notre société. Ca permettrait du coup de faire plaisir à F. Bayrou, qui n'est pas le troisième homme comme on se plaît à nous le répéter, mais bien le deuxième. Jusqu'à présent, je n'ai en effet malheureusement pas encore observé de pillosité inquiétante chez S. Royal. Pour éviter ces problèmes de classement, ne pourrait-on pas évoquer une nouvelle figure vouée à un avenir glorieux dans nos débats politiques, le "troisième être humain" ?

Paris-Nantes, un match rigolo






Paris sera toujours Paris... Un événement reconnu dans les médias s'installe ailleurs ? Ni une, ni deux, la capitale renvoie l'adversaire à ses accords mineurs. Avec pour preuve "Paris fait sa comédie (son caca nerveux?)", la contre-offensive de B. Delanoë au festival nanto-montréalais "Juste pour Rire". Judicieusement placé du 22 mars au 2 avril, soit une semaine avant ce dernier (30 mars au 6 avril), l'objectif est évidemment de se faire mousser une fois de plus et d'écraser toutes formes de résistance caca-provinciale. Et nous qui pensions naïvement que le PSG suffisait à combler les zygomatiques crispés de Paname... Résultat ? Les médias couvrent allégrement l'événement aux dépens du bébé de J.-M. Ayrault (qui a d'ailleurs bien tapé dans le portefeuille des contribuables nantais). Le plus marrant risque d'être les retrouvailles des deux maires rue Solférino...

lundi 26 mars 2007

Heureux qui Communiste...


Samedi 24 mars 2007.
Le Zénith de Nantes accueille la reine des sondages, symbole de la France qui gagne. On s'attend au meilleur, au grandiose, au rouge des lendemains qui chantent, et, pour les moins optimistes, au chant des lendemains de rouge. Une demi-heure de retard et une bière dans le bide, la révélation.
Un bégaiement véhément, des absences éloquentes, un journaliste de France Bleu qui nous interroge en écoutant nos réponses d'un air affligé, des centaines de places désertées par l'ex-amicale de l'Etoile populaire des joueurs de Belote de la rue Stalingrad, un pupitre orange (!) sans doute piqué discrètement au Q.G local de l'U.D.F... Marie-George s'avère à la hauteur des 2% que lui créditent l'IPSOS et Steevy Boulay. Convenu, le message aurait sans doute mieux porté s'il avait été soutenu par les autres grognons d'extrême-gauche. Et l'on se prend à rêver d'une Buffet à moustaches enjamber un vélo PTT et scander "Travailleurs, Travailleuses" avant de repeindre en rouge son pupitre trop fade et rendre ses couleurs à un auditoire assoupi... A l'époque, George marchait dans les médias.

samedi 24 mars 2007

On s'amuse au Zéntih !

La gentillesse amène à toutes les bassesses. Afin de réaliser le phantasme d'un collègue canado-frustré, j'ai accepté dans un moment de faiblesse (en pause après deux spectacles de Holiday on ice) de pauser.


A signaler que la personne sur la droite est un collègue tout à fait gentleman et très extraordinaire (et encore, je vous parlerai pas de son peni) qui en plus de ça est talentueux, très talentueux, malgré sa tendance à refuser l'uniformité chaussettière.

ACRé ! ACRAIS ! : Attention ! Prenez garde. (tombé en désuétude)

Oui, bon, baaaah...


Tous les grands hommes ont leurs moments faiblesses... Regardez Enstein, 30 secondes de déconne, une image de blaggeur pour l'éternité.

ACCOUCHER : Se décider à parler. Syn. : Cracher, dégueuler, manger le morceau, se déballonner, se déboutonner, se dégonfler, se mettre à table.

samedi 10 mars 2007

Mauvaise langue

Il y a toujours personnes qui déforment tout. Parfois sans le savoir. Et c'est pire. L'erreur ne tient pas toujours à grand chose. Petite histoire. Il était tard, ce vendredi, lorsqu'un certain K ou F, peu importe, a lancé ce jeu de mots foireux entre deux demis "Ouais, pendant mon année sabbatique, j'ai rien foutu, c'était une année sympathique (rires et vomi)". Stop. Tout le monde a saisi la blague. Et bien non, pas tout le monde. Deux trois blaireaux vont continuer de dire "année sympathique". Rendez-vous compte : une SEULE phrase d'un alcoolo anonyme, parfois recouvert de friture, une seule, a réussi à me pourrir la vie. Comme quoi la vie tient à rien.

Ca m'énerve. C'est pourtant pas dur de dire sabbatique! Sa-bba-ti-que! Bande de cons!




...


Pfiou! Ca fait du bien.

mercredi 7 mars 2007

Voilà ce qui arrive à trop regarder South Park...


Cliques don' pour la voier mieux

Pourtant on avait du leurs dire de pas jouer avec le feu...
Ces marginaux sont incorrigibles...

A CHEVAL SUR UN TORCHON (être) : Avoir ses menstrues. Ex : Depuis c'matin ma femme renaude, elle est à cheval sur un torchon.

jeudi 1 mars 2007

Virile, un homme avec des seins

Dans ce blog où règnent la sueur, les poils et les blagues douteuses, et malgré un nom déroutant, Virile est notre Iris Clair, notre dose de féminité nécéssaire à notre crédibilité de gentlemen blogueurs.
Marquée par une enfance placée sous le signe du labeur agricole, fille illégitime d'un père couturier chez Michou et d'une mère bûcheronne, Virile porte le fardeau d'une sexualité qu'elle n'assume que difficilement. Comment avouez à la face du monde cet amour des ouvreurs de porte dans les salles de théâtre ? Comment crier, pour cette femme à la psychologie chargée, cette admiration pour les femmes à barbe?
Virile intègre donc ce blog dans le but de faire son coming out numérique. Tout simplement. En quête d'amour et de pognon (comme nous tous), et bien qu'éloignée de notre raffinement masculin, Virile nous ressemble un peu, partageant ce qui fait notre force: l'alcool, la coke et les putes.

Rions un peu des difformités physiques

Hier dans le tram (magnifique invention qu'essaient de nous piquer, en vain, vils parisiens et fourbes bordelais),
y'avait un nain !

C'était drôôôle !




...





... pas le nain, lui-même bien sûr ! Ça on a l'habitude, on a Fab. Nan, ce qui était drôle c'était l'habituelle meute de badauds imbéciles cruellement partagés entre l'envie de l'observer sous toutes les coutures et leur morale chrétienne ou petit bourgeoise qui les empêchait décemment de le fixer plus qu'une petite seconde. J'ai donc assisté à un ballet de coups d'oeil furtifs et dérobés. Notre homme de petite taille (le nain, suivez un peu !) quand à lui s'en battait allègrement la trompe et scotchait sur le paysage défilant.

Bon, et ce qui était drôle aussi c'est qu'il est descendu à "petit port"...

ABRICOT : Sexe de la femme. (Vulg : Avoir l'abricot en folie)

Portrait Fabien

Il aurait pu être débile absolu, il aurait du être virile révolu. Sa mère la vie l'a plutôt doté de facultés intellectuelles qui entravent une carrière prometteuse de one man show sous-scène. Le Nantais de grosse souche préfère donc boire à la louche pour anesthésier les restes de sa double compétence en Histoire/Philosophie. Truculent, insaisissable, imparable (et autres adjectifs inusités), le jeune homme a fuit sa réputation avilissante dans les lieux huppés de la capitale du 44 pour monter à Paris, en fier représentant de ce que l'on fait de moins bien ici. Le paradoxe demeure néanmoins car sa terre d'adoption a du s'adapter à ses frasques inédites et seule la Sorbonne a ouvert ses fenêtres à l'indigent marginal inchangé. Il préférera toujours les mots croisés aux jambes écartées, il infiltrera longtemps Mac Do pour mieux se nourrir et il adhérera à vie au nihilisme de Xénon de Kithion. Fabien a choisi l'improbable devenir de gentlemen extraordinaire afin de terroriser les gens et leurs quotidiens, en usant de farces, surprises et réparties. Avis aux amateurs de...tout et surtout de son n'importe quoi, Fabien a finalement choisi d'enculer la vie par tous ses trous, et celle-ci le lui rend bien. .