mardi 21 octobre 2008

Je craque

Oui, je romps un peu tôt le silence imposé pour plusieurs raisons de la plus haute importance.

Tout d'abord je trouve scandaleux, indigne, voir même attentif à la dignité humaine, l'utilisation du petit garçon dans la pub pour je ne sais quel aspirateur sans sac ni perte d'aspiration, qui passe du parquet au tapis à poils longs (hors de prix en ces temps de crise) comme un trader du rire aux larmes !
Je m'explique.

Dans cette réclame, une mère aspire son salon, déjà impeccable, en passant du parquet vitrifié à 200 le m² à son tapis en poils de chinchilla angora avec une facilité déconcertante au point que ça n'enlève pas la moindre once de sex-appeal de sa personne.
Alors que toute personne normalement constitué se retrouve suante et harassée, perdant toute superbe quand elle passe l'aspirateur... Personne réelle qui ne fait pas son ménage habillée en Gucci ou Prada, soit dit en passant.
Donc cette mère aspire pendant que son rejeton joue avec une petite voiture, comme n'importe quel enfant du siècle dernier (il n'y avait de nintendo DS).
Petit enfant dont la blondeur contraste fortement avec les cheveux bruns et le teint hâlé de la mère (je demande à voir le père).
Bref, une journée normale à Pub-City.
Ces personnes transpirent le bonheur, et la mère va même jusqu'à attirer la voiture du fiston grâce à l'aspiration extraordinaire de sa machine.
Éclat de rire général, la mère d'un oeil complice et d'un geste mutin offre sa joue au baiser du fiston (sûrement pour renforcer son complexe oedipien).

Et là, c'est le drame !


Poussée par la perversité de l'esprit des publicitaire, l'enfant dépose un baiser, certes chaste, sur la coque de l'aspirateur !

Voilà comment détruire irrémédiablement la vie d'un jeune enfant déjà né en ces temps de crises. Derrière ce geste fou, il y en a pour des années de psychothérapies.
Sa vie sexuelle est foutue. Comment lui expliquer maintenant que l'on ne fourre pas sa langue dans le tuyau d'un Dyson ou que mettre sa zigounette dans un sac de Hoover plein n'est pas hygiénique !

Sans compter que sa vie sociale risque d'en prendre un grand coup, il restera le premier aspirophile à être passé à la télévision. Et je n'ose imaginer le nombre de blagues ou de surnom en rapport avec les aspirateurs que ses camarades de classes ne vont pas manquer d'inventer.

La vie de cet enfant est foutue !

Vous les publicitaires, vous me faites vomir !


Autre information qui vaut son pesant de cacahouètes : Truckult reprend demain de 19 à 20h sur le 92 FM !


Voilà.
In Nanaboso, we trust. AVOIR DE L'URANIUM DANS LE GREFFIER : Être porté sur la chose.

lundi 6 octobre 2008

En attendant...

Vous pouvez toujours essayer de me battre ici ! à moins que vous vous sentiez les épaules assez large pour défier Nanaboso le Grand Lapin!



AVOIR LES MICHES QUI FONT BRAVO : Avoir peur.

jeudi 2 octobre 2008

Latence

"Durant la période de latence, l'activité libidinale est en quelque sorte en sommeil : les désirs et les fantasmes des phases œdipiennes et préœdipiennes sont l'objet d'une vague massive de refoulements."
Virel Psych. 1977.

Voilà ce que vont entamer vos si chéris Gentlemen. Car, non pas que nos libidos soient en berne, mais il semble que le cœur n'y est plus. Nous allons donc nous retirer dans notre retraite tibétaine afin de nous rapprocher de l'esprit véritable de la sainte bloggitude.

Je vous invite donc à revenir sur ce blog dans un mois, le premier novembre, pour que nous vous fassions part de la décision prise par le Haut Conseil Gentlemanique qui se réunira d'ici là.

En attendant,
May Nanaboso be with you



AVOIR UNE GUEULE A FAIRE DES CONTRE-APPELS DANS LES CIMETIÈRES : Être horriblement laid.