Samedi 24 mars 2007.
Le Zénith de Nantes accueille la reine des sondages, symbole de la France qui gagne. On s'attend au meilleur, au grandiose, au rouge des lendemains qui chantent, et, pour les moins optimistes, au chant des lendemains de rouge. Une demi-heure de retard et une bière dans le bide, la révélation.
Un bégaiement véhément, des absences éloquentes, un journaliste de France Bleu qui nous interroge en écoutant nos réponses d'un air affligé, des centaines de places désertées par l'ex-amicale de l'Etoile populaire des joueurs de Belote de la rue Stalingrad, un pupitre orange (!) sans doute piqué discrètement au Q.G local de l'U.D.F... Marie-George s'avère à la hauteur des 2% que lui créditent l'IPSOS et Steevy Boulay. Convenu, le message aurait sans doute mieux porté s'il avait été soutenu par les autres grognons d'extrême-gauche. Et l'on se prend à rêver d'une Buffet à moustaches enjamber un vélo PTT et scander "Travailleurs, Travailleuses" avant de repeindre en rouge son pupitre trop fade et rendre ses couleurs à un auditoire assoupi... A l'époque, George marchait dans les médias.
2 commentaires:
Quel démarrage en fanfare !
Zénon, tu es l'astre de mes nuits et le communiste de mes rêves !
Même si tu nous as habitués à plus de bites...
Whaou! Tu pars sur les chapeaux de rou(g)es! Ton titre à lui seul m'a troué le buffet
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