lundi 22 septembre 2008

En attendant.

En attendant que les chers co-auteurs de ce blog se bougent la nouille, je vais être réduit à faire des notes dont la profondeur et le pouvoir réflexif avoisinent le zéro.
Car actuellement je suis en vacances, depuis fin août, et que ça fait du bien.
Je profite donc de cette traversée du désert rédactionnelle pour vous dire ce que je fais en ce moment, c'est à dire rien.

Petite aparté : avec un peu de chance un jour Marc-Olivier Fogiel frappera à la porte des Gentlemen pour nous demander : "et alors cette traversée du désert ? C'était dur, hein ? Vous en avez chié ? Vous avez été reniés par tous vos amis ? Vous êtes tombés dans la drogue/alcool/couture ?" L'occasion nous sera donc donné d'y foutre sur la gueule de façon tout à fait réjouissante et bon enfant.

Donc je branle rien. Mais ma rentrée étant dans deux jours, j'ai le droit pour moi.
L'occasion m'est donc donnée de crier à la face du monde mon amour ardent de cette délicieuse ville qu'elle est la mienne : Nantes. Enfin, de le faire une fois de plus.

Car oui c'est un endroit fort agréable, où l'on peut batifoler gaiement dans des parcs comme ça :


Même si pour cela il faut côtoyer les grabataires qui traînent leurs guêtres et les chiards qui s'époumonent...
Si vous êtes absolument réfractaires à ces tranches non-productives et bavouillantes de la population, vous pouvez frayer au milieu des bobos branchés et des cadres débordés en sirotant une boisson hors de prix au Hangar à Bananes :

Cette pratique présente aussi l'intérêt de vous assurer un statut de personne à la mode (y aller en bicloo est un plus non négligeable).
Et pour les nantis possédant un moyen de transport motorisé ou qui peuvent se permettre d'acheter un billet de train (de nos jours on tue pour moins que ça...), il est possible, luxe ultime, de se noyer les doigts de pied dans le sable fin d'une station balnéaire toute proche !


Comme j'ai pu le faire moi-même hier, muahahahahah... (et je ne vous ferai pas l'affront de vous décrire mon bain de mer délicieux où j'ai joué, insouciant, avec les vagues, enivré par ce soleil bienfaisant)

Nantes cette ville qui nous offre parfois de bien beaux spectacles, comme le concert d'Etienne de Crécy vendredi soir que vous pourrez admirer ci-dessous. (beau spectacle, même si, et sur ce point je suis d'accord avec vous, la musique a tendance à liquéfier le cerveau et les images font parfois penser à un économiseur d'écran WindowsMédiaPlayer. Seulement la combinaison des deux et l'audace technologique de la scénographie sont à saluer. Sans compter qu'on a bien kiffé !)


Que Nanaboso le grand lapin vieille sur vous.



AVOIR UNE GUEULE A BLOQUER LES ROUES DE CORBILLARD : Laid à faire peur. Synonyme : une gueule à tartir dessus.

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